Héhé...
Bande de petits innocents...
Les armées Prussienne, Autrichienne, et Britannique sont liguées dans la grande coalition. Partout en Europe éclatent des foyers insurrectionnels, à l'instar de la tristement célèbre révolte du "Dos de Mayo" 1802. La conscription accélère la cadence pour engloutir toujours plus de jeunes gens français au sein de la grande armée. Eylau, Austerlitz, Marengo, Ulm, Wagram, Berezina... autant de noms de batailles, qui résonnent gravement dans la voûte marbrée du dôme des Invalides, autour du sarcophage de celui qui avait commencé sa carrière au siège de Toulon. L'épopée Napoléonienne ? Avant tout une histoire de GUERRE...
La traversée des Alpes par le Col du Grand Saint-Bernard, première campagne du jeune général Bonaparte, est une des plus rudes épreuves surmontées par la jeune armée française : les hommes meurent de froid, en traînant sous la tempête de neige leurs canons de fonte.
La campagne de Russie voit la grande armée française braver les morsures du gel, et les grognards combattre, impuissants, le général Hiver, leur plus puissant ennemi. D'Eylau à la Bérézina, les hommes s'effondrent, figés comme statues de glace par un blizzard pénétrant. Le colonel Chabert échappe à la mort en se protégeant du froid : il ouvre un cheval encore vivant et se blottit dans ses tripes encore chaudes. Le FROID décime les troupes françaises...
GUERRE... FROID... et pourtant ce n'est pas la guerre froide.
Cette guerre froide-là vous enseigne donc de ne pas vous laisser abuser par le sens apparent des mots.
Le camp d'été 2007 aura donc bien pour cadre une guerre où le froid n'a cessé d'être une donnée incontournable.
MAIS :
Amis, rangez vos silos nucléaires, calmez votre guerre des étoiles et démontez tous les rideaux de fer que votre imagination avait déjà mis en place. Armez-vous certes, mais de fusils, de canons en fonte ; rêvez de gloire en chargeant sur un champ de bataille et non plus en mettant au point des bactéries homicides ! Ne craignez plus les satellites-espions, mais la mitraille, le froid et la famine !
Souvenez-vous qu'«il faut vouloir vivre et savoir mourir», et que «du haut de ces pyramides, quarante siècles vous contemplent ! »
Nous comptons, lors les installs, sur votre ingéniosité indiscutable, pour raviver la splendeur architecturale du 1er empire.
Nous comptons sur votre imagination débordante pour élaborer des veillées (une par patrouille) chantant la gloire de ce passé grandiose...